RDC: Kapiamba réprouvé par 122 organisations de la société civile
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Les forces vives du Katanga regroupées au sein d'un consortium remettent en cause la neutralité de Georges Kapiamba dans ses prises de positions sur des sujets d'actualité
Par la Nouvelle Afrique
Ses jugements sont altérés par une volonté de nuire, insistent les acteurs de la société civile du katanga qui assimilent les initiatives de Georges Kapiamba à un militantisme politique à outrance.
Tenez ! Depuis les événements malheureux liés aux carnages ayant fait plusieurs centaines de victimes à Beni, la société civile du Katanga constate dans sa déclaration dont une copie est parvenue à la rédaction de la nouvelle Afrique que Kapiamba est resté bouche cousue, se penchant plutôt sur une dénonciation d'un prétendu détournement de 200 millions de dollars, frisant ainsi manipulation et acharnement.
"Ces projets de 100 jours ont-ils épuisé les 1,5 milliards de dollars américains laissés dans le trésor public avant l'alternance"? S'interrogent ces acteurs de la société civile."
En taisant intentionnellement les énigmes sur la gestion opaque du programme de 100 jours pour ne se focaliser que sur l'accusation imputée à Albert Yuma sur une subtilisation d'une bagatelle de 200 millions USD, Kapiamba a outrepassé la mission dévolue à un activiste des droits humains, remarquent ces hommes et femmes de la société civile visiblement indignés:
"Nous avons constaté que certains de nos collègues de la société civiles sont devenus les porte-paroles des officines politiques notamment la présidence de la république, surtout dans le dossier de la Gécamines ainsi qu'une éventuelle dissolution de l'assemblée nationale, cas de notre confrère Georges Kapiamba, il a outrepassé la mission dévolue à la société civile, celle d'être l'église au milieu du village" peut-on lire dans la déclaration.
Néanmoins, les forces vives du Katanga disent attendre impatiemment les conclusions de la justice dans l'affaire 200 millions et demandent que la même attention soit fixée sur l'affaire 15 millions de dollars ainsi que dans les dépenses effectuées dans la réalisation des travaux du programme de 100 jours. Elles insistent sur le fait de ne pas faire abstraction des autres cas présentant des similitudes allusion faite aux brûlants dossiers qui touchent les hauts cadres du cabinet du président de la république.:
"En attendant les conclusions de la justice sur le dossier de 200 000.000 de dollars, nous demandons aussi l'éclaircissement sur tous les dossiers de 100 jours, ainsi que la justification de quinze millions qui peuvent construire plus de 1000 dispensaires dans les milieux ruraux où nos populations meurent par manque des soins de santé appropriés ".
Reste à savoir si Georges Kapiamba tiendra compte de ce réquisitoire de la société civile pour revenir aux principes d'impartialité ou s'il continuera de rouler pour le pouvoir.
La Nouvelle Afrique