RDC : Tête-à-tête Molendo Sakombi et le Cardinal Fridolin Ambongo
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Par la Nouvelle Afrique
Le Ministre national des affaires Foncières Aimé Molendo Sakombi a fait le matin de ce mercredi 30 septembre, le déplacement de son bureau à celui de Monseigneur Ambongo au Centre Lindonge/Kinshasa.
Il était question pour les deux personnalités de parler sur les dispositions légales en vigueur en prélude de la numérisation du cadastre.
Le Patron des affaires Foncières du gouvernement Ilunkamba et le Chef de l'église catholique à Kinshasa, ont abordé "la problématique des Chefs coutumiers et des ayants-droit des terres, et draft du projet de loi à déposer au mois de Novembre pour son règlement."Lit-on sur le compte twitter du Ministère.
À ce niveau, il s'est dégagée une Convergence des vues et une note particulière sur l'accueil que le prélat a réservé à son hôte.
Les échanges ont notamment tourné autour de la campagne de Conversion des Titres et l'exemplarité de l’église dans la numérisation de ses titres de propriété. Ici le Ministre Molendo Sakombi a sollicité du cardinal et de son église pour la matérialisation de ce projet combien ambitieux.
"Echange fructueux avec le Cardinal Fridolin Ambongo.
Sollicitation de l’implication de l’église Catholique dans la campagne de Conversion des Titres en prélude à la Numérisation, et exemplarité de l’église dans la numérisation de ses titres de propriété." source le Twitter des affaires Foncières.
Le ministère et l'église catholique se sont ainsi mis d'accord et un terrain d'attente a été trouvé sur l'engagement commun des solutions aux conflits fonciers entre l’église Catholique et les tiers, dans le respect des dispositions légales en vigueur.
Notons que ce projet de numérisation du cadastre foncier et de sécurisation des titres fonciers et immobiliers', "Horizon 2025'' qui tient à cœur le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi a été validé par le conseil des ministres en décembre 2019, son vaste plan étant, " moderniser en profondeur un secteur dont l'immense potentiel demeure inexploité à cause des données non fiables".
La Nouvelle Afrique